Deux jeunes gens viennent dans une classe parler de la guerre. Ils ne l’ont pas vécue directement mais, investis d’un devoir de mémoire, racontent les souvenirs familiaux.
Ils se questionnent alors sur ce qui pousse les hommes à faire la guerre, à tuer, à participer à des actes barbares.
Très vite, ils sont entrainés non sans heurts dans la spirale de leurs souvenirs. Ceux de Suzy, une élève qu’ils ont connue dans leur scolarité et qu’ils ont prise, peu à peu, pour cible.
Ou comment le jeu entre collégiens devient au fil du temps une farce cruelle qui va pousser Suzy au suicide. Devenus des adultes, ils reviennent malgré eux sur cet épisode douloureux de leur adolescence avec des mots simples mais sans équivoque sur l’absurdité de leur conduite.
"Le jour où j'ai tué Suzy" s'inscrit dans un projet global sur les violences scolaires intitulé "Le Silence de Janis".
D'autres production théâtrales sont en cours, une production documentaire, des conférences et un travail de recherche avec des chercheurs et des universitaires.